Réactions internationales au massacre sanglant dans la mosquée d’Al-Fashir au Soudan

8:06 - September 22, 2025
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IQNA-Le massacre perpétré dans la mosquée d’Al-Fashir, capitale du Darfour-Nord, a suscité une vague d’indignation internationale.

Selon Al Araby , lors de l’attaque, attribuée aux forces de réaction rapide, plus de soixante-dix fidèles en prière ont perdu la vie. Cet acte, décrit comme l’un des plus meurtriers depuis le début de la guerre au Soudan, a provoqué de fermes condamnations de la part d’organisations internationales et de plusieurs pays.

Des personnalités politiques et diplomatiques se sont exprimées pour dénoncer ce crime et appeler à une protection accrue des civils et à un retour urgent au dialogue.

Union internationale des savants musulmans

L’Union internationale des savants musulmans a condamné  avec force l’attaque, qualifiée de violation flagrante des lois et normes internationales.

Dans son communiqué, elle a rappelé son engagement envers les valeurs humanitaires et le respect des civils, en soulignant l’importance de la Déclaration de Djeddah sur la protection des populations et des infrastructures non militaires.

Elle a aussi réaffirmé son soutien au peuple soudanais et sa disponibilité à contribuer à la réduction de ses souffrances.

António Guterres

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé une vive inquiétude face à la détérioration rapide de la situation à Al-Fashir.

Par la voix de son porte-parole, il a rappelé que la ville est assiégée depuis plus de 500 jours, aggravant les souffrances des populations civiles.

Guterres a appelé à la fin immédiate des hostilités, à un accès humanitaire sûr et durable, et au respect du droit international humanitaire.

Yvette Cooper

La ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a qualifié l’attaque de « profondément choquante ». Elle a demandé une désescalade immédiate, la responsabilité des auteurs et la protection des civils.

Dans sa déclaration, elle a également insisté sur la nécessité de garantir la fourniture de l’aide humanitaire, soulignant le mépris persistant des belligérants pour les normes internationales.

Le Qatar et l’Arabie saoudite

Le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné le bombardement, affirmant qu’il s’agissait d’une violation grave du droit humanitaire international. Doha a réitéré son rejet de toute attaque contre des lieux de culte.

De son côté, l’Arabie saoudite a dénoncé une attaque inacceptable contre des civils et appelé à la fin immédiate de la guerre pour éviter davantage de souffrances au Soudan.

Les États-Unis

Masoud Boulos, conseiller de Donald Trump pour l’Afrique, a fermement condamné ce qu’il a qualifié d’attaque barbare contre des fidèles pacifiques. Il a souligné l’urgence de parvenir à une paix durable au Soudan et rappelé l’engagement des États-Unis en faveur de la protection des civils et de la stabilité régionale.

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