Le siège de l’Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA) en Afghanistan, citant le site d’information «la voix de l’Afghanistan», a cité une émission sur la justice exemplaire et unique de l’Imam Ali dans l’Histoire.
Cette émission présente ainsi la justice de l’Imam Ali(AS) dans le domaine économique: L’Imam Ali(AS) a instauré un système d’imposition et a cherché à maintenir les prix et le niveau de vie des musulmans, tout en travaillant aussi à la construction et au développement. Tout le monde sait que dans la période du calife Othoman, le seul souci des gens au pouvoir était d’accumuler les richesses et de profiter injustement des richesses publiques.
L’Imam Ali lui, entreprit une distribution juste du bien public. Dans ce sens, il conseilla dans sa lettre à Malek Achtar, d’éviter ainsi que ses proches, d’utiliser le bien public en dehors des règlements, il écrit: و ایّاكَ و الاِستئْثارَ بما النّاسُ فيه أسوة: «Evite de considérer comme t’appartenant quelque chose qui appartient à tous» (Nahjol Balaghé).
L’Imam Ali appliquait à la lettre le commandement coranique, وَلاَ یَجْرِمَنَّكُمْ شَنَآنُ قَوْمٍ عَلَى أَلاَّ تَعْدِلُواْ اعْدِلُوا«Que la laideur des actions d’autrui ne te pousse pas à être injuste»(Ma’ede 8).
Les décisions de l’Imam Ali(AS) dans le domaine économique furent difficiles à supporter par ceux qui avaient pris l’habitude de s’enrichir de façon illégale, et qui commencèrent à s’opposer à l’Imam et à sa politique. Après que les gens eurent fait serment d’allégeance, Talhe et Zobeïr, se rendirent auprès de l’Imam Ali(AS) et lui expliquèrent que leur allégeance ne signifiait pas une quelconque obéissance, mais leur volonté de profiter de certains avantages au niveau du pouvoir.
Dans sa lettre à Malek Achtar, qui est un programme de gestion et de justice, l’Imam Ali(AS) déclare: «Nous devons apprécier le travail de celui qui ne recule pas devant la justice, celui dont la justice est la plus grande et le gouvernement le meilleur.»
La justice dans les relations étrangères de l’Imam Ali(AS) après la guerre de Sefin, est encore celle dont parle le saint Coran au verset 8 de la sourate Ma’ede: وَلاَ یَجْرِمَنَّكُمْ شَنَآنُ قَوْمٍ عَلَى أَلاَّ تَعْدِلُواْ اعْدِلُواْ
Peu après l’accord de «Hakamiat», les dirigeants des Khavarej, vinrent informer l’Imam Ali(AS) de leurs regrets d’avoir conclu cet accord.
L’Histoire de Tabari rapporte que l’Emir des croyants(AS) leur dit en réponse qu’un accord avait été conclu et qu’il était impossible de s’y opposer, même en fonction de certaines considérations politiques.
454833