Le Pèlerinage est une façon d’émigrer, un voyage divin, l’occasion d’une initiation et le terrain du Grand Djihad avec soi-même
Article(IQNA)- Les cérémonies du pèlerinage sont en lien étroit avec le récit d’Abraham, de sa femme Adjar et de leur fils Ismail. Sans tenir compte de cela, nous ne pourrons pas comprendre une grande partie de ces cérémonies.
Nous sommes étonnés lorsque nous nous rendons au lieu d’immolation de Ména, pourquoi tous ces sacrifices ? Est-ce que le sacrifice d’un animal peut être considéré comme un acte religieux ?
Ce n’est qu’en se referant au sacrifice d’Abraham, prêt à immoler l’être le plus cher qu’il avait au monde, que nous pouvons comprendre le sens de cet acte.
L’immolation est le sacrifice de tout dans la voie de l’Aimé, c’est faire sortir de son cœur tout autre que Dieu, et c’est en se rappelant l’attitude de ce père et de ce fils, au moment du sacrifice, que nous pouvons en ressentir la signification, dans notre être.
Lorsque nous nous rendons auprès des trois colonnes de Djamarat, que nous assaillons de cailloux, nous nous demandons quel sens peut avoir ce geste et le fait de projeter des cailloux sur des pierres. Quel problème cela résout-il ? C’est en pensant aux tentations du diable qui se présenta trois fois à Abraham(AS) pour le faire changer d’avis et renoncer à cette lutte contre lui-même, c’est en pensant à Abraham qui trois fois jeta des cailloux en direction de Satan, que nous comprenons le sens de ce rite du Pèlerinage.
Ce geste signifie que nous sommes aussi, pendant toute notre vie, au milieu d’un champ de bataille, et confronté aux tentations du Diable que nous devons rejeter. Si nous voulons que Dieu nous salue comme Il a salué Abraham, nous devons suivre ses traces.
Lorsque nous venons à Safa et Marve, nous voyons des gens courir ou marcher d’un mont à l’autre, et refaire sans cesse ce parcours sans résultat apparent. Quel sens cela a-t-il ?
Pour le comprendre, il faut connaître le récit de Adjar à la recherche d’eau pour son enfant, dans cette terre aride et déserte. Après tous ces efforts, Dieu l’exauça et fit jaillir sous les pieds d’Ismail la source de Zamzam. En faisant ces parcours nous nous sentons «aux côtés de Adjar», nous participons à sa quête et comprenons que rien ne s’acquiert sans efforts.
Il faut enseigner les rites du pèlerinage dans ce contexte et rappeler le récit d’Abraham et de sa famille. Ce n’est que de cette manière que le pèlerinage aura un sens et des effets profonds sur l’âme des pèlerins.
Le mot pèlerinage est utilisé dix fois dans le saint Coran, avec la présentation de dix règles pour l’accomplir. Nous trouvons d’abords l’appel officiel d’Abraham qui, après avoir construit la Kaaba, invite les gens à y venir pour le pèlerinage: و اذن فى الناس بالحج يا توك رجالا و على كل ضامر ياتين من كل فج عميق, un des détails du pèlerinage est présenté dans le verset 97 de la sourate Ale Imran: ولله على الناس حج البيت من استطاع اليه سبيلا: «Et c'est un devoir envers Dieu pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison».
Le saint Coran parle aussi du mois pendant lequel il faut accomplir le pèlerinage: الحج اشهر معلومات c’est à dire que le pèlerinage doit se faire dans un mois spécial.
La description des rites du pèlerinage est présentée dans le verset واتموا الحج والعمره لله...
Le saint Coran parle du sens social et des avantages du pèlerinage: ليشهدوا منافع لهم
Le saint Coran, les hadith et l’Histoire de l’islam montrent que la Kaaba avait été construite avant Abraham(AS), à l’époque d’Adam(AS), et avait été détruite lors du déluge, à l’époque de Noé(AS).
Au verset 37 de la sourate Abraham, nous lisons la prière de ce grand Prophète ربنا انى اسكنت من ذريتى بواد غير ذى زرع عند بيتك المحرم: «Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba]», ce verset montre qu’il ne restait plus rien de l’édifice initial à l’époque d’Abraham.
Le verset 96 de la sourate Ale Imran, ….بيت وضع للناس للذى بيتكه مباركا: «La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie» signifie que le premier lieu de culte avait été cet édifice en plein désert, à la Mecque, construit à l’époque d’Adam(AS), et le verset 127 de la sourate Bagharé و اذ يرفع ابراهيم القواعد من البيت و اسماعيل ربنا تقبل منا انك انت السميع العليم: «Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part ! Car c'est Toi l'Audient, l'Omniscient» semble dire que les bases de la Kaaba existaient et que Abraham et Ismail en ont construit et remonté les murs. Dans le célèbre discours «Ghaseha» de l’Imam Ali(AS) rapporté dans le Nahjol Balaghé, nous lisons: «Ne voyez-vous pas que Dieu, depuis Adam jusqu’à ce jour, a testé les gens à l’aide de pierres dont Il a fait Sa maison avant d’ordonner à Adam et à ses enfants d’effectuer le pèlerinage autour de la Kaaba ? ولله على الناس حج البيت من استطاع اليه سبيلا»: «C’est un devoir pour celui qui en a les moyens d’effectuer le pèlerinage(à la maison)»; ce verset ordonne à tous les gens d’effectuer le pèlerinage comparé à «une dette» envers Dieu.
Le mot Hadj dans son premier sens, signifie «la décision», c’est pour cette raison qu’on appelle les routes «Mohadjah» et que les raisons, données dans une discussion, sont appelées «Hodjat» car elles permettent d’arriver au but. Nous parlons donc de «décision» de visiter la «Maison de Dieu» qui est un terme ajouté dans le verset.
Le pèlerinage est devenu officiel à l’époque d’Abraham(AS) comme le signale le Nahjol Balaghé et les Rivayat, et est devenu un rite annuel qui s’est perpétré jusqu’à l’époque préislamique.
Cette pratique fut reconduite, avec l’islam, mais une fois délivrée des superstitions qui s’y étaient attachées. Ce pèlerinage est obligatoire une fois dans toute la vie, et dans le cas où le musulman en a les possibilités, comme le souligne l’expression coranique “من استطاع اليه سبيلا”.
Bien entendu dans les textes juridiques et les Rivayat islamiques, «avoir les possibilités» signifie avoir les possibilités matérielles, la force physique, un moyen de transport, il faut aussi que la route soit ouverte et que le pèlerin ait les moyens de vivre à son retour.
Le Pèlerinage a sa philosophie et ses secrets. Cette pratique comme les autres rites islamiques, a des effets très nombreux au niveau individuel et au niveau social. Si ce pèlerinage est effectué dans les règles, il peut être la source chaque année, de transformations profondes dans la société islamique.
Le Pèlerinage a une dimension morale très importante, le fait de revêtir l’Ehram (l’habit du pèlerin) permet au musulman de se libérer des attaches matérielles et de la recherche des plaisirs, pour se consacrer à l’initiation morale. Le croyant est libéré des contraintes matérielles et plongé dans une atmosphère spirituelle.
Le Hadj selon les jurisconsultes et les grands religieux, a une dimension politique qui lui permet de faire avancer la communauté toute entière.
La spiritualité et l’attention à Dieu, et la dimension politique qui est une attention spéciale aux créatures de Dieu, se mêlent dans le Pèlerinage.
Le Pèlerinage est un moyen de resserrer les rangs des musulmans, de lutter contre les inégalités raciales et les limites géographiques. Le Pèlerinage est le moyen de partager les informations sur la situation des pays islamiques et de les libérer du joug de l’impérialisme. A l’époque de la dictature des omeyyades et des abbassides, les communications entre les musulmans étaient contrôlées pour éviter tout mouvement de révolte. Le Pèlerinage devint l’occasion pour les différents groupes, de se rencontrer et de projeter des actions politiques. C’est ainsi que l’Emir des croyants, l’Imam Ali(AS) déclara au sujet du pèlerinage: «الحج تقويه للدين»: «Le Pèlerinage est le moyen de renforcer l’islam». C’est aussi pourquoi un politicien étranger avait dit: «Ce serait un malheur pour les musulmans s’ils ne comprenaient pas la philosophie du Pèlerinage et un malheur pour les ennemis s’ils la comprenaient».
Le Pèlerinage est l’occasion pour les faibles et les vieillards, de participer au Djihad, en faisant trembler l’ennemi par leurs invocations et la démonstration de l’union des musulmans.
Au niveau culturel, étant donné que les participants au pèlerinage sont des musulmans de toute classe et de tout niveau, le Pèlerinage pourra avoir des effets importants et permettre des échanges culturels et idéologiques. Les Revayat insistent sur le fait que le pèlerinage est le moyen de diffuser une information et les enseignements prophétiques au monde entier.
Un des autres apports du Pèlerinage est le renforcement des relations économiques.
Quel inconvénient y a-t-il à ce que les musulmans, à cette occasion, envisagent la création d’un marché islamique et d’échanges commerciaux qui éviteront que ce soit les étrangers qui en fassent les bénéfices, et éviteront la dépendance économique, aux pays musulmans ?
C’est ainsi que dans une Revayat de Hocham Ben Hakam, l’Imam Sadegh(AS) fait directement allusion à cette question et présente le Pèlerinage comme l’occasion de renforcer les relations économiques entre musulmans.
Dans une autre Hadith du même Imam, dans le commentaire du verset 198 de la sourate Bagharé, “ليس عليكم جناح ان تبتغوا فضلا من ربكم”: «Ce n'est pas un pêché que d'aller en quête de quelque grâce de votre Seigneur».
L’Imam Sadegh(AS) déclara qu’il s’agissait de relations commerciales: فاذا احل الرجل من احرامه و قضى فليشتر ليبع فى الموسم. La même interprétation est donnée par l’Imam Reza(AS) dans son explication de la philosophie du pèlerinage, quand il déclare que l’expression coranique «ليشهدوا منافع لهم » renvoie aux profits spirituels et matériels du Pèlerinage.
Ce n’est qu’en se referant au sacrifice d’Abraham, prêt à immoler l’être le plus cher qu’il avait au monde, que nous pouvons comprendre le sens de cet acte.
L’immolation est le sacrifice de tout dans la voie de l’Aimé, c’est faire sortir de son cœur tout autre que Dieu, et c’est en se rappelant l’attitude de ce père et de ce fils, au moment du sacrifice, que nous pouvons en ressentir la signification, dans notre être.
Lorsque nous nous rendons auprès des trois colonnes de Djamarat, que nous assaillons de cailloux, nous nous demandons quel sens peut avoir ce geste et le fait de projeter des cailloux sur des pierres. Quel problème cela résout-il ? C’est en pensant aux tentations du diable qui se présenta trois fois à Abraham(AS) pour le faire changer d’avis et renoncer à cette lutte contre lui-même, c’est en pensant à Abraham qui trois fois jeta des cailloux en direction de Satan, que nous comprenons le sens de ce rite du Pèlerinage.
Ce geste signifie que nous sommes aussi, pendant toute notre vie, au milieu d’un champ de bataille, et confronté aux tentations du Diable que nous devons rejeter. Si nous voulons que Dieu nous salue comme Il a salué Abraham, nous devons suivre ses traces.
Lorsque nous venons à Safa et Marve, nous voyons des gens courir ou marcher d’un mont à l’autre, et refaire sans cesse ce parcours sans résultat apparent. Quel sens cela a-t-il ?
Pour le comprendre, il faut connaître le récit de Adjar à la recherche d’eau pour son enfant, dans cette terre aride et déserte. Après tous ces efforts, Dieu l’exauça et fit jaillir sous les pieds d’Ismail la source de Zamzam. En faisant ces parcours nous nous sentons «aux côtés de Adjar», nous participons à sa quête et comprenons que rien ne s’acquiert sans efforts.
Il faut enseigner les rites du pèlerinage dans ce contexte et rappeler le récit d’Abraham et de sa famille. Ce n’est que de cette manière que le pèlerinage aura un sens et des effets profonds sur l’âme des pèlerins.
Le mot pèlerinage est utilisé dix fois dans le saint Coran, avec la présentation de dix règles pour l’accomplir. Nous trouvons d’abords l’appel officiel d’Abraham qui, après avoir construit la Kaaba, invite les gens à y venir pour le pèlerinage: و اذن فى الناس بالحج يا توك رجالا و على كل ضامر ياتين من كل فج عميق, un des détails du pèlerinage est présenté dans le verset 97 de la sourate Ale Imran: ولله على الناس حج البيت من استطاع اليه سبيلا: «Et c'est un devoir envers Dieu pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison».
Le saint Coran parle aussi du mois pendant lequel il faut accomplir le pèlerinage: الحج اشهر معلومات c’est à dire que le pèlerinage doit se faire dans un mois spécial.
La description des rites du pèlerinage est présentée dans le verset واتموا الحج والعمره لله...
Le saint Coran parle du sens social et des avantages du pèlerinage: ليشهدوا منافع لهم
Le saint Coran, les hadith et l’Histoire de l’islam montrent que la Kaaba avait été construite avant Abraham(AS), à l’époque d’Adam(AS), et avait été détruite lors du déluge, à l’époque de Noé(AS).
Au verset 37 de la sourate Abraham, nous lisons la prière de ce grand Prophète ربنا انى اسكنت من ذريتى بواد غير ذى زرع عند بيتك المحرم: «Ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba]», ce verset montre qu’il ne restait plus rien de l’édifice initial à l’époque d’Abraham.
Le verset 96 de la sourate Ale Imran, ….بيت وضع للناس للذى بيتكه مباركا: «La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie» signifie que le premier lieu de culte avait été cet édifice en plein désert, à la Mecque, construit à l’époque d’Adam(AS), et le verset 127 de la sourate Bagharé و اذ يرفع ابراهيم القواعد من البيت و اسماعيل ربنا تقبل منا انك انت السميع العليم: «Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part ! Car c'est Toi l'Audient, l'Omniscient» semble dire que les bases de la Kaaba existaient et que Abraham et Ismail en ont construit et remonté les murs. Dans le célèbre discours «Ghaseha» de l’Imam Ali(AS) rapporté dans le Nahjol Balaghé, nous lisons: «Ne voyez-vous pas que Dieu, depuis Adam jusqu’à ce jour, a testé les gens à l’aide de pierres dont Il a fait Sa maison avant d’ordonner à Adam et à ses enfants d’effectuer le pèlerinage autour de la Kaaba ? ولله على الناس حج البيت من استطاع اليه سبيلا»: «C’est un devoir pour celui qui en a les moyens d’effectuer le pèlerinage(à la maison)»; ce verset ordonne à tous les gens d’effectuer le pèlerinage comparé à «une dette» envers Dieu.
Le mot Hadj dans son premier sens, signifie «la décision», c’est pour cette raison qu’on appelle les routes «Mohadjah» et que les raisons, données dans une discussion, sont appelées «Hodjat» car elles permettent d’arriver au but. Nous parlons donc de «décision» de visiter la «Maison de Dieu» qui est un terme ajouté dans le verset.
Le pèlerinage est devenu officiel à l’époque d’Abraham(AS) comme le signale le Nahjol Balaghé et les Rivayat, et est devenu un rite annuel qui s’est perpétré jusqu’à l’époque préislamique.
Cette pratique fut reconduite, avec l’islam, mais une fois délivrée des superstitions qui s’y étaient attachées. Ce pèlerinage est obligatoire une fois dans toute la vie, et dans le cas où le musulman en a les possibilités, comme le souligne l’expression coranique “من استطاع اليه سبيلا”.
Bien entendu dans les textes juridiques et les Rivayat islamiques, «avoir les possibilités» signifie avoir les possibilités matérielles, la force physique, un moyen de transport, il faut aussi que la route soit ouverte et que le pèlerin ait les moyens de vivre à son retour.
Le Pèlerinage a sa philosophie et ses secrets. Cette pratique comme les autres rites islamiques, a des effets très nombreux au niveau individuel et au niveau social. Si ce pèlerinage est effectué dans les règles, il peut être la source chaque année, de transformations profondes dans la société islamique.
Le Pèlerinage a une dimension morale très importante, le fait de revêtir l’Ehram (l’habit du pèlerin) permet au musulman de se libérer des attaches matérielles et de la recherche des plaisirs, pour se consacrer à l’initiation morale. Le croyant est libéré des contraintes matérielles et plongé dans une atmosphère spirituelle.
Le Hadj selon les jurisconsultes et les grands religieux, a une dimension politique qui lui permet de faire avancer la communauté toute entière.
La spiritualité et l’attention à Dieu, et la dimension politique qui est une attention spéciale aux créatures de Dieu, se mêlent dans le Pèlerinage.
Le Pèlerinage est un moyen de resserrer les rangs des musulmans, de lutter contre les inégalités raciales et les limites géographiques. Le Pèlerinage est le moyen de partager les informations sur la situation des pays islamiques et de les libérer du joug de l’impérialisme. A l’époque de la dictature des omeyyades et des abbassides, les communications entre les musulmans étaient contrôlées pour éviter tout mouvement de révolte. Le Pèlerinage devint l’occasion pour les différents groupes, de se rencontrer et de projeter des actions politiques. C’est ainsi que l’Emir des croyants, l’Imam Ali(AS) déclara au sujet du pèlerinage: «الحج تقويه للدين»: «Le Pèlerinage est le moyen de renforcer l’islam». C’est aussi pourquoi un politicien étranger avait dit: «Ce serait un malheur pour les musulmans s’ils ne comprenaient pas la philosophie du Pèlerinage et un malheur pour les ennemis s’ils la comprenaient».
Le Pèlerinage est l’occasion pour les faibles et les vieillards, de participer au Djihad, en faisant trembler l’ennemi par leurs invocations et la démonstration de l’union des musulmans.
Au niveau culturel, étant donné que les participants au pèlerinage sont des musulmans de toute classe et de tout niveau, le Pèlerinage pourra avoir des effets importants et permettre des échanges culturels et idéologiques. Les Revayat insistent sur le fait que le pèlerinage est le moyen de diffuser une information et les enseignements prophétiques au monde entier.
Un des autres apports du Pèlerinage est le renforcement des relations économiques.
Quel inconvénient y a-t-il à ce que les musulmans, à cette occasion, envisagent la création d’un marché islamique et d’échanges commerciaux qui éviteront que ce soit les étrangers qui en fassent les bénéfices, et éviteront la dépendance économique, aux pays musulmans ?
C’est ainsi que dans une Revayat de Hocham Ben Hakam, l’Imam Sadegh(AS) fait directement allusion à cette question et présente le Pèlerinage comme l’occasion de renforcer les relations économiques entre musulmans.
Dans une autre Hadith du même Imam, dans le commentaire du verset 198 de la sourate Bagharé, “ليس عليكم جناح ان تبتغوا فضلا من ربكم”: «Ce n'est pas un pêché que d'aller en quête de quelque grâce de votre Seigneur».
L’Imam Sadegh(AS) déclara qu’il s’agissait de relations commerciales: فاذا احل الرجل من احرامه و قضى فليشتر ليبع فى الموسم. La même interprétation est donnée par l’Imam Reza(AS) dans son explication de la philosophie du pèlerinage, quand il déclare que l’expression coranique «ليشهدوا منافع لهم » renvoie aux profits spirituels et matériels du Pèlerinage.
