La philosophie des sept parcours entre Safa et Marve
Article(IQNA)- Tous les rites islamiques contiennent un sens mais le Pèlerinage a des sens très particuliers et très profonds. Les sept parcours entre Safa et Marve nous enseignent que les efforts et la persistance, accompagnés bien entendu de la foi et de la confiance en Dieu, permettent d’atteindre les buts.
L’Hojat-ol-islam Abdol Hossein Khosro Panah, assistant à l’université et chercheur dans le domaine culturel et islamique, a déclaré:
«La philosophie des pratiques religieuses en général, est la nécessité de la soumission à Dieu pour trouver la juste voie. Les rites du Pèlerinage, le port de l’Ehram, les sept parcours entre Safa et Marve, les sept tours autour de la Kaaba, sont des cérémonies qui expriment notre soumission et notre obéissance aux règles divines. C’est dans l’obéissance et la soumission que l’être humain peut se rapprocher de Dieu.»
L’auteur du livre "kalam-e-djadid"«كلام جديد», a poursuivi en déclarant que le Pèlerinage a une philosophie plus profonde que les autres règles islamiques. «Par exemple, les stations à Ména et Arafat sont l’occasion de réfléchir sur les bienfaits divins, sur nos forces et nos faiblesses, et sur la grandeur divine. Ces cérémonies sont l’occasion d’une connaissance de soi-même. Quand nous jetons les cailloux à Djamarat, cette action symbolise notre lutte contre le diable et les tentations de l’âme. Elle signifie le rejet du diable et le rejet des passions qui égarent l’être humain».
Le professeur du centre d’enseignement et de recherches «Imam Khomeiny», a poursuivi en expliquant que les sept parcours entre Safa et Marve, étaient le rappel des efforts de Hadjar, la mère d’Ismaïl, qui ne pouvait supporter la soif de son enfant et se mit à courir en tout sens, pour trouver de l’eau. Elle ne trouva pas d’eau mais retrouva son fils Ismaïl au pied d’une source. Cela montre à l’être humain qu’il ne doit pas uniquement compter sur ses propres efforts mais qu’il faut aussi faire confiance à Dieu.
Certaines leçons sont accessibles par la raison humaine ou dans les enseignements religieux, mais il est impossible de dire que les raisons des règles religieuses sont uniquement celles que nous avons découvertes. Il se peut qu’il existe d’autres raisons que Dieu ne nous a pas montrées. Seul Dieu connaît toutes les raisons des règles qu’Il nous a ordonné de suivre. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de rechercher des raisons logiques pour chaque rite du Pèlerinage, il suffit de respecter la nécessité de la soumission à Dieu quand nous ne pouvons pas expliquer les lois».
Un autre problème est que parfois, les pèlerins se limitent à l’aspect extérieur des rites sans prêter attention au fond et aux sens de ces actes religieux. Les religieux et les responsables des caravanes doivent insister sur l’aspect spirituel du pèlerinage. Il ne faut pas qu’ils se limitent à expliquer comment lier le petit pèlerinage au Grand Pèlerinage et aux règles de jurisprudence, cela affaiblit l’esprit et la spiritualité du Pèlerinage. Bien entendu, le respect des règles est nécessaire mais le pèlerinage a des dimensions morales et idéologiques qui doivent être expliquées.
L’Hojat-ol-islam Abdol Hossein Khosro Panah qui est aussi l’auteur du livre "Ce qu’attend l’Humanité de la religion", a souligné que la diversité des Fatwas posait un autre problèmes: «Il faut que les religieux se rassemblent et se mettent d’accord sur les règles du Pèlerinage. La diversité des avis est un problème pour les religieux qui dirigent les groupes et pour les pèlerins eux-mêmes. Des accords entre les grandes Références religieuses, permettraient de régler de nombreux problèmes», a-t-il souligné.
«Un autre problème est que malheureusement, le Pèlerinage qui est un voyage sacré est devenu pour certains, un simple voyage de plaisirs et de détente. Les pèlerins au lieu de réfléchir sur les leçons du Pèlerinage, sont plus préoccupés par les achats et les cadeaux qu’ils doivent apporter à leur famille. Si les Rivayat recommandent d’apporter des souvenirs du hadj, elles ne disent pas qu’il faut passer tout son temps dans les magasins».
«Il faut faire attention aux brochures en persan que les wahhabites distribuent lors des voyages d’étudiants. Il faut prévoir la distribution de telles brochures et enseigner aux pèlerins et aux étudiants comment répondre aux attaques et aux critiques qui remplissent ces livres», a-t-il souligné.
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«La philosophie des pratiques religieuses en général, est la nécessité de la soumission à Dieu pour trouver la juste voie. Les rites du Pèlerinage, le port de l’Ehram, les sept parcours entre Safa et Marve, les sept tours autour de la Kaaba, sont des cérémonies qui expriment notre soumission et notre obéissance aux règles divines. C’est dans l’obéissance et la soumission que l’être humain peut se rapprocher de Dieu.»
L’auteur du livre "kalam-e-djadid"«كلام جديد», a poursuivi en déclarant que le Pèlerinage a une philosophie plus profonde que les autres règles islamiques. «Par exemple, les stations à Ména et Arafat sont l’occasion de réfléchir sur les bienfaits divins, sur nos forces et nos faiblesses, et sur la grandeur divine. Ces cérémonies sont l’occasion d’une connaissance de soi-même. Quand nous jetons les cailloux à Djamarat, cette action symbolise notre lutte contre le diable et les tentations de l’âme. Elle signifie le rejet du diable et le rejet des passions qui égarent l’être humain».
Le professeur du centre d’enseignement et de recherches «Imam Khomeiny», a poursuivi en expliquant que les sept parcours entre Safa et Marve, étaient le rappel des efforts de Hadjar, la mère d’Ismaïl, qui ne pouvait supporter la soif de son enfant et se mit à courir en tout sens, pour trouver de l’eau. Elle ne trouva pas d’eau mais retrouva son fils Ismaïl au pied d’une source. Cela montre à l’être humain qu’il ne doit pas uniquement compter sur ses propres efforts mais qu’il faut aussi faire confiance à Dieu.
Certaines leçons sont accessibles par la raison humaine ou dans les enseignements religieux, mais il est impossible de dire que les raisons des règles religieuses sont uniquement celles que nous avons découvertes. Il se peut qu’il existe d’autres raisons que Dieu ne nous a pas montrées. Seul Dieu connaît toutes les raisons des règles qu’Il nous a ordonné de suivre. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de rechercher des raisons logiques pour chaque rite du Pèlerinage, il suffit de respecter la nécessité de la soumission à Dieu quand nous ne pouvons pas expliquer les lois».
Un autre problème est que parfois, les pèlerins se limitent à l’aspect extérieur des rites sans prêter attention au fond et aux sens de ces actes religieux. Les religieux et les responsables des caravanes doivent insister sur l’aspect spirituel du pèlerinage. Il ne faut pas qu’ils se limitent à expliquer comment lier le petit pèlerinage au Grand Pèlerinage et aux règles de jurisprudence, cela affaiblit l’esprit et la spiritualité du Pèlerinage. Bien entendu, le respect des règles est nécessaire mais le pèlerinage a des dimensions morales et idéologiques qui doivent être expliquées.
L’Hojat-ol-islam Abdol Hossein Khosro Panah qui est aussi l’auteur du livre "Ce qu’attend l’Humanité de la religion", a souligné que la diversité des Fatwas posait un autre problèmes: «Il faut que les religieux se rassemblent et se mettent d’accord sur les règles du Pèlerinage. La diversité des avis est un problème pour les religieux qui dirigent les groupes et pour les pèlerins eux-mêmes. Des accords entre les grandes Références religieuses, permettraient de régler de nombreux problèmes», a-t-il souligné.
«Un autre problème est que malheureusement, le Pèlerinage qui est un voyage sacré est devenu pour certains, un simple voyage de plaisirs et de détente. Les pèlerins au lieu de réfléchir sur les leçons du Pèlerinage, sont plus préoccupés par les achats et les cadeaux qu’ils doivent apporter à leur famille. Si les Rivayat recommandent d’apporter des souvenirs du hadj, elles ne disent pas qu’il faut passer tout son temps dans les magasins».
«Il faut faire attention aux brochures en persan que les wahhabites distribuent lors des voyages d’étudiants. Il faut prévoir la distribution de telles brochures et enseigner aux pèlerins et aux étudiants comment répondre aux attaques et aux critiques qui remplissent ces livres», a-t-il souligné.
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