L'imam Moussa Sadr et la présentation des règles économiques en islam
Article(IQNA)- Il y a deux visions exagérées sur les règles islamiques. L'une d'elles estime que l'islam possède toutes les sciences et l'autre que l'islam et les sciences modernes sont deux domaines séparés.
Pour l'imam Moussa Sadr, il n'existe pas à proprement parler de science économique en islam mais cela ne veut pas dire que l'islam n'accorde aucun intérêt aux questions économiques au contraire, toutes les discussions dans le domaine juridique, nous conduisent à une vision économique et l'imam Moussa Sadr a repéré ces règles économiques en respectant le juste milieu dans ses réflexions.
Dans la préface du livre "Les voies de l'économie islamique", qui présente les divers discours et articles de l'imam Moussa Sadr sur l'économie, nous lisons : " Il y a deux visions exagérées sur les règles islamiques. L'une d'elles estime que l'islam possède toutes les sciences et l'autre que l'islam et les sciences modernes sont deux domaines séparés".
L'imam Moussa Sadr en fait, a choisi la voie du milieu entre la tradition et la modernité, et en fonction des principes islamiques, a donné des réponses aux questions contemporaines.
Seyed Kazem Sadr explique dans son livre que l'imam Moussa Sadr considérait que l'islam n'était pas seulement une religion mais aussi un système culturel et un mode de vie.
Pour lui, les points de vue économiques de l'islam sont là pour montrer la voie du progrès économique, une voie qui diffère des idées matérialistes et de celle des autres religions. L'imam Moussa Sadr, à partir de l'époque où il étudia l'économie à l'université, chercha à présenter les règles islamiques en économie chaque fois qu'il en avait l'occasion, en Iran ou au Liban. Son objectif était de montrer aux chiites la différence qui existe entre l'islam et les idéologies capitalistes ou communistes.
Un livre en trois volumes a été préparé sur les discours en persan de l'imam Moussa Sadr, qui avaient été publiés par le centre d'enseignement islamique à l'époque, dans la revue "Maktab-e-islam", et ont été republiés plusieurs fois avec des commentaires de l'Hodjat-ol-islam Ali Hodjati Kermani.
La seconde partie du livre présente les discours de l'imam Moussa Sadr au Liban, dans le domaine économique, aux dirigeants du groupe Amal.
La troisième partie présente des articles de sociologie et d'économie, sur les solutions apportées par l'islam pour le règlement des écarts sociaux, et l'instauration de la justice sociale et économique.
Les principes de l'islam sur la distribution des richesses, la part du travail et du capital, et les moyens de production en islam, la propriété en islam, les règles islamiques et économiques, la religion et le monde ouvrier, et l'opposition de l'islam aux injustices sociales, sont les autres articles présentés dans ce livre.
L'imam Moussa Sadr en plus de ses études au niveau de l'Idjtihad, avait aussi obtenu un doctorat de droit économique à l'université de Téhéran. Les connaissances qu'il avait acquises lui permirent de faire une comparaison entre les différentes idéologies économiques qui existent en islam, dans le capitalisme et dans le communisme. L'imam Moussa Sadr ne se considérait pas comme un spécialiste économique, "mes études dans le domaine juridique et économique me permettent d'avoir une vue d'ensemble et non de donner un avis de spécialiste. Nous avons besoin de connaitre les principes généraux de l'économie pour définir une idéologie", disait-il.
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Dans la préface du livre "Les voies de l'économie islamique", qui présente les divers discours et articles de l'imam Moussa Sadr sur l'économie, nous lisons : " Il y a deux visions exagérées sur les règles islamiques. L'une d'elles estime que l'islam possède toutes les sciences et l'autre que l'islam et les sciences modernes sont deux domaines séparés".
L'imam Moussa Sadr en fait, a choisi la voie du milieu entre la tradition et la modernité, et en fonction des principes islamiques, a donné des réponses aux questions contemporaines.
Seyed Kazem Sadr explique dans son livre que l'imam Moussa Sadr considérait que l'islam n'était pas seulement une religion mais aussi un système culturel et un mode de vie.
Pour lui, les points de vue économiques de l'islam sont là pour montrer la voie du progrès économique, une voie qui diffère des idées matérialistes et de celle des autres religions. L'imam Moussa Sadr, à partir de l'époque où il étudia l'économie à l'université, chercha à présenter les règles islamiques en économie chaque fois qu'il en avait l'occasion, en Iran ou au Liban. Son objectif était de montrer aux chiites la différence qui existe entre l'islam et les idéologies capitalistes ou communistes.
Un livre en trois volumes a été préparé sur les discours en persan de l'imam Moussa Sadr, qui avaient été publiés par le centre d'enseignement islamique à l'époque, dans la revue "Maktab-e-islam", et ont été republiés plusieurs fois avec des commentaires de l'Hodjat-ol-islam Ali Hodjati Kermani.
La seconde partie du livre présente les discours de l'imam Moussa Sadr au Liban, dans le domaine économique, aux dirigeants du groupe Amal.
La troisième partie présente des articles de sociologie et d'économie, sur les solutions apportées par l'islam pour le règlement des écarts sociaux, et l'instauration de la justice sociale et économique.
Les principes de l'islam sur la distribution des richesses, la part du travail et du capital, et les moyens de production en islam, la propriété en islam, les règles islamiques et économiques, la religion et le monde ouvrier, et l'opposition de l'islam aux injustices sociales, sont les autres articles présentés dans ce livre.
L'imam Moussa Sadr en plus de ses études au niveau de l'Idjtihad, avait aussi obtenu un doctorat de droit économique à l'université de Téhéran. Les connaissances qu'il avait acquises lui permirent de faire une comparaison entre les différentes idéologies économiques qui existent en islam, dans le capitalisme et dans le communisme. L'imam Moussa Sadr ne se considérait pas comme un spécialiste économique, "mes études dans le domaine juridique et économique me permettent d'avoir une vue d'ensemble et non de donner un avis de spécialiste. Nous avons besoin de connaitre les principes généraux de l'économie pour définir une idéologie", disait-il.
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