Le Bahreïn: une colère qui monte à vitesse de F1

10:10 - April 22, 2012
Code de l'info: 2309542
Article(IQNA)- Les graffitis sur les murs et les cortèges nocturnes de manifestants annoncent un avenir meilleur et l'apogée de l'éveil islamique dans ce pays.
Les entrainements au Grand Prix de F1 qui commencera le 23 avril 2012 au Bahreïn, se font sous les revendications de liberté et les slogans des manifestants chiites bahreinis qui ont poussé deux concurrents de l'équipe Force India à retourner en Angleterre, suite à des jets de cocktails Molotov sur les véhicules de cette équipe.
Les graffitis sur les murs et les cortèges nocturnes de manifestants annoncent un avenir meilleur et l'apogée de l'éveil islamique dans ce pays. Le régime au pouvoir au Bahreïn cherche à montrer que la situation est calme mais n'a pas permis aux journalistes de couvrir les manifestations, et certaines équipes médiatiques arrivées à l'aéroport de Manama, ont été reconduites. Les journalistes n'ont pas le droit de sortir du circuit international de Sakhir .
Cependant tous ne se passe pas comme l'a prévu le régime et lors de leur retour à Manama, après les entrainements de jeudi et vendredi, les équipes ont été confrontées à une foule de manifestants et des heurts avec la police.
Les villages autour de la capitale, sont victimes pendant la nuit, de décochage de grenades sonores et de gaz lacrymogènes, sans que les médias ne soient informés des nombreuses victimes dans les milieux chiites.
Les années précédentes, de nombreux voyageurs venaient au Bahreïn pour assister aux compétitions et la compagnie aérienne Golf Air avait fait 40 millions de dollars de bénéfices. Cependant les rapports démontrent une chute des revenus de ce dictateur car cette compétition était le seul évènement important et la seule façon pour ce régime de se montrer au monde et à des millions de téléspectateurs et des centaines de milliers de visiteurs qui venaient chaque année dans ce pays et jouaient un rôle important dans le revenu national.
Cette situation est terminée et les slogans contre le régime ne s'éteindront pas tant que le régime continuera à réprimer avec une telle violence les manifestants.
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