A deux semaines des élections présidentielles en Egypte, le régime sioniste observe avec inquiétude, les déclarations des candidats qui se sont tous déclarés opposés au traité de Camp David et aux relations avec ce régime.
Le journal libanais Al Akhbar a déclaré que la construction d'un mur de 75 km entre l'Egypte et les territoires occupés, qui sépare les deux villages de Karam Shalom et Nitsana, était le signe d'un affaiblissement des relations entre Tel-Aviv et le Caire régularisées en 1979 avec la signature des accords de Camp David.
La compagnie gazière égyptienne en annulant le contrat de vente de gaz à Israël, a choqué le régime sioniste. Ce contrat était le signe de la bonne entente entre le régime de Moubarak et les occupants sionistes, et de leur respect des accords de Camp David.
Tout le monde s'interroge aujourd'hui sur l'avenir des relations entre les deux parties après les élections.
Le Ministre sioniste en charge des Services de renseignements et vice-Premier ministre Dan Meridor, a déclaré au journal Maariv qu'il suivait avec attention les évolutions en Egypte et souhaitait que le traité de paix de Camp David soit respecté par les Egyptiens.
Dan Meridor a repris les idées de nombreux politiciens sionistes inquiets des récents développements en Egypte.
Hamdine Sabahi, candidat aux présidentielles égyptiennes, a qualifié la politique de Moubarak vis-à-vis du régime sioniste de "molle" et a assuré qu'il reviendrait sur ce traité au cas où il serait élu assurant que "la belle vie était finie pour Israël" et qu'il n'avait jamais reconnu ce traité et qu'il ne le reconnaitra jamais.
Abdel Moneim Aboul Fotouh a qualifié le régime sioniste "d'ennemi" de l'Egypte et a menacé le régime sioniste, précisant qu'Israël était un ennemi qui avait tenté d'occuper le territoire égyptien et menacé sa sécurité.
"Le régime sioniste avec ses 200 ogives nucléaires, ne respecte ni les règlements internationaux ni les droits des palestiniens", a-t-il déclaré.
Amr Moussa a quant à lui, déclaré qu'Israël était à son avis, un régime de voyous avec lequel il était impossible d'entrer en dialogue.
"Sans aucun doute, nous avons de grandes divergences avec ce régime qui est considéré par la majorité des Egyptiens comme un ennemi avec lequel la paix n'a aucun sens", a-t-il dit.
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