A l'approche de l'étape finale des élections présidentielles en Egypte, la victoire des partis islamiques devient de plus en plus certaine ainsi que l'éventualité de changements importants dans la politique étrangère de ce pays.
Morteza Miri, spécialiste iranien des questions du Moyen Orient, dans un entretien avec l'Agence iranienne de presse coranique, a présenté une étude des conséquences de ces élections.
"L'Egypte est à l'approche des élections les plus démocratiques de son Histoire. Quels que soient les résultats, ils ne seront pas favorables au régime sioniste et les relations entre l'Egypte et ce régime ne seront plus jamais ce qu'elles étaient avant la révolution. Les gens et les partis politiques attendent avec impatience ces élections qui définiront l'avenir de l'Egypte dans les dix prochaines années.
Le monde a les yeux fixés sur ce scrutin et les réactions et l'avenir du conseil militaire. Treize candidats se sont présentés dont les principaux candidats sont ceux qui sont ceux dont les partis sont sortis vainqueurs lors des élections législatives.
Mohamad Morsi Candidat du Parti de la Liberté et de la Justice, représentant politique des Frères musulmans et grand vainqueur des législatives de 2012, et Abdel Moneim Aboul Fotouh candidat indépendant soutenu par les salafistes, sont les deux candidats prévus après Amr Moussa, ex-secrétaire général de la Ligue arabe bien que les partis libéraux n'aient pas de grande chance comme l'ont montré les législatives.
Il semble que ce sont les Frères musulmans qui ont joué un grand rôle, qui vont prendre la tête comme le montrent les tendances des Egyptiens à l'étranger.
Dans le cas où Mohamad Morsi serait élu, les relations entre la Présidence et le Parlement seraient très bonnes et permettraient de passer cette crise en douceur. Bien entendu, les autres groupes islamiques et libéraux doivent jouer leur rôle et abandonner la critique pour permettre au pays et au nouveau gouvernement d'avancer. La victoire de Mohamad Morsi sera un pas en avant à condition que les Frères musulmans prennent des décisions justes et arrivent à prouver leurs compétences. L'Egypte avancera alors vers la démocratie et la stabilité", a-t-il expliqué.
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