Al-Azhar a déclaré qu'elle avait apprécié l’impartialité du système judiciaire suisse, concernant les incitations à la haine et les insultes aux religions du député suisse, Andreas Glarner, du parti Démocrate (UDC), qui avait exprimé sa crainte de ce qu'il appelait « l'islamisation de l'Europe », et avait lancé l’hashtag #stoppislam sur les réseaux sociaux.
Suite à cet incident, le ministère public du canton de Berne a déclaré que la Commission de l'Assemblée nationale (CdI-N) devait prendre une décision à l'encontre de ce parlementaire, afin de préserver l'unité du tissu social suisse.
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Commentant les conséquences de cet incident, l'organisme de surveillance d'Al-Azhar a souligné qu'il était nécessaire de faire face aux phénomènes qui affectent la structure de la société et allument le feu de la haine et de la division, entre les différents groupes de la société, et qu’il fallait parvenir à une coexistence pacifique grâce au renforcement des valeurs, au respect mutuel entre les cultures et les religions, et à la lutte contre les stéréotypes notamment sur les musulmans confrontés actuellement à une augmentation significative des discours de haine sur Internet et les réseaux sociaux.