Trump nomme un célèbre islamophobe à un poste clé de la lutte contre le terrorisme
Selon le New York Times, Sebastian Gorka, qui a brièvement occupé ce poste lors du premier mandat de Trump, a fait l’objet de vives critiques pour son soutien à un groupe politique d’extrême droite hongrois accusé par les États-Unis de sympathies envers l’idéologie nazie. Le journal souligne que les opinions radicales de Gorka sur l’islam, souvent qualifiées d’extrémistes, font leur retour à la Maison-Blanche.
En 2022, Gorka a exprimé son soutien à l’interdiction de voyage imposée par Trump, ciblant les citoyens de plusieurs pays à majorité musulmane. Il considère l’islam comme une menace existentielle pour l’Occident et semble se préparer à jouer un rôle clé dans une éventuelle seconde administration Trump.
Cependant, cette nomination a été vivement critiquée, notamment par John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale, qui a qualifié Gorka de « charlatan » et de « manipulateur ».
Gorka est également un fervent partisan d’Israël et de Benjamin Netanyahu. Son soutien aux politiques de restriction de voyage de 2017, perçues comme islamophobes, a accentué les accusations à son encontre.
Par ailleurs, le magazine Forbes rappelle les liens de Gorka avec des mouvements d’extrême droite en Hongrie, soulignant l’influence de son passé politique sur ses positions actuelles.
Cette nomination a provoqué une désillusion chez les musulmans américains, notamment parmi ceux qui avaient soutenu Trump dans l’espoir de voir une politique moins hostile envers leur communauté.
Contrairement à leurs attentes, les membres de l’administration Trump, annoncés jusqu’à présent, sont majoritairement perçus comme étant pro-israéliens et hostiles à l’islam, renforçant le scepticisme quant à une amélioration des politiques américaines envers les musulmans, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis.
