Ali Marouf Arani, chercheur dans le domaine du sionisme et du judaïsme, dans une note pour l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), sur « La vision des autres religions dans le judaïsme », a déclaré : « Le gouvernement illégal israélien a été formé sur des plans arrogants et poursuit des objectifs sinistres. Le projet d’un Israël du Nil à l’Euphrate et des récits historiques sans fondement, sont des excuses pour conquérir toutes les zones peuplées de musulmans et contrôler leur destin. Rien n’est mieux pour les États-Unis qui sont à des milliers de kilomètres de cette région et doivent avoir une base très forte pour pouvoir dominer le monde et l’Oumma islamiques, que le gouvernement illégal israélien.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’idée d’établir un État juif en Israël [sur les territoires palestiniens] a été sérieusement évoquée et le partage de la Palestine a commencé.
La tactique la plus importante et la plus efficace du sionisme mondial est l’utilisation des médias. Le judaïsme est une religion ethnico-raciale qui combine une présence historique spécifique et une vision religieuse idéale.
Les juifs ne considèrent pas les autres comme des êtres humains. Bien que les dirigeants actuels d'Israël se présentent comme la seule démocratie en Asie occidentale, la réalité dans la sphère politique de ce régime, est beaucoup plus complexe et étroitement liée aux interprétations spécifiques du judaïsme par les dirigeants d'Israël.
Tout au long des décennies d’histoire d’Israël, le système de croyances juives en tant qu’institution puissante, a conduit à des comportements agressifs et a également servi de base à la formation et au fonctionnement de puissants groupes politiques israéliens.
Bien qu’il soit très difficile de distinguer les partis israéliens du point de vue de la politique étrangère, il ne fait aucun doute que les dirigeants de ces partis qui parviennent au poste de Premier ministre, reproduisent un type de nationalisme religieux juif dans leur politique étrangère.
Les rabbins juifs, comme Abraham Isaac Kook, un des théoriciens les plus influents du sionisme religieux, croyaient que la vitalité du peuple juif en exil provenait de son lien avec la « Terre Sainte ». C’est pourquoi le retour des Juifs en Terre promise, est considéré comme une condition préalable à leur renouveau spirituel.
Les Juifs ont une tradition unique en matière de politique étrangère, fondée sur des coutumes politiques historiques qui remontent à des milliers d’années, et cette tradition a été transmise à l’État d’Israël. Mais la tradition politique juive en matière de politique étrangère, a toujours été défensive, tant en matière de gouvernance qu’au sein de la diaspora. Le pouvoir n’a généralement été qu’un moyen de survie et non une fin en soi, et l’identité nationale juive a toujours été liée au sionisme historique.
Les deux principaux groupes religieux en Israël, sont les Haredim, juifs ultra-orthodoxes, et les sionistes religieux ou religieux nationaux. Le premier groupe s’oppose à la vie laïque et croit fermement à la loi juive, contrairement aux Israéliens laïcs qui ne voient aucun rôle pour la religion, dans la vie publique et politique.
Les partis se situent dans la sphère entre les deux, et c’est en fonction de cette distance ou de cette proximité, que leurs positions en matière de politique étrangère, peuvent être distinguées.
La Halakha est la source de la loi juive et comprend la Torah, le Talmud et les lois rabbiniques. Le Talmud est considéré comme la principale source religieuse par les Juifs orthodoxes, et ses décisions contre les non-Juifs, jouent un rôle important dans la politique étrangère d’Israël.
La loi du retour sur la terre palestinienne, est façonnée par la notion religieuse selon laquelle il est obligatoire pour les Juifs, en tant que peuple de la Torah, de prendre possession des terres de la Torah. La religion en tant que croyance, constitue donc la principale force motrice de ce régime dans ses relations avec les autres pays.
Le discours de politique étrangère des premiers ministres israéliens (de différents partis et spectres politiques) est fortement influencé par la culture politique religieuse juive, qui se reflète dans les grandes lignes de la politique étrangère, et en particulier sur sa question la plus fondamentale, à savoir le conflit avec Musulmans, Arabes et Palestiniens.
La politique étrangère israélienne sous les trois derniers Premiers ministres (Sharon, Netanyahou et Ehud Barak) a été influencée par le facteur de la légitimité religieuse. Cependant, la politique étrangère israélienne sous le Premier ministre Netanyahou, s'est davantage concentrée sur la préservation des territoires palestiniens occupés, et la stabilité dans la région.
Peu importe leurs complots et leurs machinations contre le monde islamique, Allah a promis la victoire : « ولی «فَإِنَّ حِزْبَ اللَّهِ هُمُ الْغَالِبُونَ».
Si la résistance continue et si la persévérance est accompagnée de la foi, les musulmans gagneront sûrement dans cette bataille inégale. Par la grâce de Dieu, l'Imam du Temps (as) viendra et éliminera les discriminations, les inégalités et l'oppression, et instaurera un monde rempli de justice ».