Selon Middle East Monitor, le ministre Mohamed Najm a dénoncé une « provocation flagrante » contre les musulmans et un manque de respect pour ce lieu saint. Il a exhorté les Palestiniens à se rassembler en nombre pour affirmer leur droit à prier librement.
Depuis le massacre de 1994, où un colon israélien a tué 29 Palestiniens en prière, Israël a divisé la mosquée, réservant 63 % de l’espace aux colons juifs et 37 % aux musulmans.
Aujourd’hui, la mosquée n’est entièrement accessible aux musulmans que 10 jours par an, dont les vendredis du Ramadan et Laylat Al-Qadr.
La vieille ville d’Al-Khalil est sous forte présence militaire israélienne, avec 1 500 soldats protégeant 400 colons installés illégalement.
L’interdiction d’accès complet à la mosquée en cette nuit sainte renforce les tensions et rappelle la pression constante exercée sur les lieux de culte palestiniens.