Selon CNN, répondant à la demande de l’administration universitaire, les forces de l’ordre ont pénétré dans les bâtiments avec une présence massive. Elles ont arrêté entre 40 et 50 étudiants devant la bibliothèque Butler, les mains liées par des serre-câbles en plastique. Les agents poursuivaient leur fouille dans le bâtiment pour interpeller les derniers manifestants.
Les étudiants occupaient pacifiquement la salle d’étude principale, arborant des banderoles comme « Grève pour Gaza » ou « Libérez la Palestine ». Ils réclamaient aussi la libération de Mahmoud Khalil, étudiant et militant palestinien détenu dans un centre d’immigration en Louisiane.
L’administration a affirmé que certains manifestants avaient pénétré illégalement dans les locaux. Les images relayées sur les réseaux montrent cependant un mouvement largement non violent.
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Ce nouvel épisode s’inscrit dans un vaste mouvement étudiant qui secoue les universités américaines depuis la guerre de Gaza de 2023. À l’Université de Washington, 34 manifestants ont aussi été arrêtés. Plusieurs organisations étudiantes appellent à désinvestir des entreprises liées à l’armement israélien, dénonçant l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme.