Selon Anadolu, le Conseil des Mosquées du Rhône (CMR) dénonce une « profanation islamophobe » et réclame des poursuites exemplaires afin d’endiguer l’escalade de violences visant les citoyens musulmans.
Le communiqué qualifie l’acte de « lâcheté révoltante », rappelant le meurtre d’Aboubacar Cissé, poignardé le 1ᵉʳ mai dans une mosquée de La Grand-Combe, ainsi que celui d’un jeune Tunisien tué le 2 juin dans le Var.
Le CMR exprime sa solidarité aux responsables et fidèles d’Errahma et appelle institutions, élus et citoyens à assumer leur responsabilité collective pour contrer toute haine envers les lieux de culte. Aucune réaction gouvernementale n’était encore parvenue lundi.
En 2024, le ministère français de l’Intérieur a recensé 173 actes antimusulmans (-29 % par rapport à 2023), alors que le Collectif contre l’islamophobie en Europe en a relevé 1 037, soit une hausse de 25 %, révélant l’ampleur sous-estimée du phénomène.
Le CMR demande également un renforcement de la sécurité autour des lieux de culte et une sensibilisation accrue contre les préjugés antimusulmans persistants.