Selon Al Mayadeen, Salim Oweis, porte-parole régional de l’organisation a déclaré que Gaza est désormais « l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants », confrontés à la faim, à la malnutrition et à une violence continue.
Oweis a déclaré à la chaîne Al-Mayadeen que la situation des enfants dans la bande de Gaza est « tragique ». Depuis le début de l’agression israélienne, la population civile vit dans des conditions catastrophiques, sans accès sûr à la nourriture, à l’eau potable ou aux soins. Plus de 5 100 enfants ont dû être hospitalisés en mai à cause de la faim, et environ 470 000 personnes souffrent de malnutrition aiguë.
UNICEF poursuit ses efforts d’aide humanitaire, mais rencontre de graves obstacles : le blocus strict et l’insécurité entravent les livraisons de nourriture et de matériel médical. Oweis a souligné que les stocks alimentaires sont épuisés, et que l’aggravation de la crise sanitaire pourrait entraîner encore plus de pertes humaines.
Dans ce contexte, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, a dénoncé sur X une volonté délibérée d’extermination. Elle a évoqué le décès par famine d’un Palestinien handicapé et affirmé que « le monde assiste silencieusement à une politique qui rappelle les heures les plus sombres du XXe siècle ».
Selon Albanese, Gaza est devenu un cimetière pour enfants, conséquence directe de l’inaction internationale et des restrictions imposées par Israël. Elle appelle d’urgence à lever le blocus et à mettre fin à cette tragédie humanitaire sans précédent.