Selon Al Alam, al-Houthi a dénoncé l’implication directe de Washington à travers le soutien militaire, les renseignements et la protection diplomatique apportés à Tel-Aviv.
Selon lui, l'utilisation massive de bombes américaines dans les frappes israéliennes sur Gaza illustre la complicité entre les deux alliés. Il a qualifié le soutien des États-Unis au Conseil de sécurité de caution explicite au génocide en cours, qu’il rattache à l’idéologie sioniste profondément ancrée dans les politiques américaines.
Il a par ailleurs dénoncé les soi-disant aides humanitaires piégées comme une forme de guerre perfide. Rendant hommage au commandant Mohammed Deif et aux Brigades al-Qassam, al-Houthi les a salués comme des figures exemplaires de la lutte armée palestinienne, capables d’imposer de lourdes pertes à l’ennemi.
Il a souligné que la résistance palestinienne a empêché l’expansion du conflit au-delà de la Palestine vers d’autres pays musulmans. Il a également critiqué le silence international face aux massacres, qu’il interprète comme un effondrement moral global.
Le chef d’Ansarallah a enfin évoqué l’escalade des attaques israéliennes contre la Syrie et le Liban, y voyant une tentative de redéfinir l’équilibre régional par la force.
Il a mis en garde les minorités syriennes contre les manipulations d’Israël, accusant ce dernier d’exploiter les divisions internes pour imposer son influence dans les affaires syriennes.