Selon le quotidien The Times, la publication des recommandations, initialement prévue pour août, a été repoussée.
Angela Rayner, vice-première ministre et ministre du Logement, avait mis en place au printemps dernier un groupe de travail chargé de préparer une définition de la haine dirigée contre les musulmans. Mais la décision du gouvernement de limiter la consultation à un petit nombre d’organisations a suscité de vives critiques.
Face à ces contestations, le groupe de travail a été contraint de revoir ses méthodes afin d’élargir la concertation avec divers acteurs de la société civile. Cette remise en question a provoqué une polémique politique.
L’opposition a accusé le gouvernement de mener une consultation « secrète » sur un sujet sensible, touchant directement la communauté musulmane du pays.
Les partisans de la réforme estiment, au contraire, qu’un large débat montre l’importance de définir clairement ce phénomène.
Des observateurs soulignent que ce retard reflète la complexité du sujet et la diversité des points de vue. De leur côté, les associations réclament une définition claire et contraignante pour mieux protéger les musulmans contre la discrimination et les discours de haine.