
Ce principe englobe toutes les formes d’atteinte aux droits des gens ainsi qu’à leur sécurité, leurs biens et leur dignité.
L’idée de coopération dans l’agression est également présente dans d’autres versets. Ainsi, le Coran condamne toute alliance contre le Prophète (s) :
« وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلَاهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلَائِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ »
Le Coran ordonne aussi d’éviter les conflits et les divisions, car ils affaiblissent la communauté et détruisent sa cohésion :
« وَأَطِيعُوا اللَّهَ وَرَسُولَهُ وَلَا تَنَازَعُوا فَتَفْشَلُوا وَتَذْهَبَ رِيحُكُمْ وَاصْبِرُوا إِنَّ اللَّهَ مَعَ الصَّابِرِينَ »
La véritable coopération sociale naît dans un climat exempt de rancune, d’envie et d’hostilité. Les vices moraux, tels que la médisance, nuisent à la solidarité et affaiblissent le tissu communautaire. C’est pourquoi de nombreuses prescriptions religieuses visent à renforcer l’esprit d’entraide et de fraternité.
Les juristes musulmans ont appliqué ce principe à divers domaines juridiques. Ainsi, ils considèrent certaines transactions comme des exemples de « coopération dans le péché », notamment : la vente d’armes aux ennemis en guerre, les transactions usuraires, les ventes conclues pendant la prière du vendredi, ou encore la vente de raisin destiné à la fabrication de vin. Toutes ces pratiques sont vues comme des formes de participation au mal interdit par le Coran.