Les évènements qui se sont produits au Proche Orient ont été si rapides que les commentateurs restent impuissants à les définir et à prévoir leur évolution. Ces mouvements sont un miracle ou une manifestation divine, où l'équilibre des pouvoirs tourne au profit des pays islamiques.
En deux semaines, deux dictateurs sont tombés en Tunisie et en Egypte.
Les Européens, pris de court, ont tenté d'empêcher que ce mouvement s'étende à leurs autres alliés, mais sans résultat et ce tsunami a atteint les autres pays de la région au Yémen, au Bahreïn, en Arabie saoudite, en Jordanie, au Koweït, en Algérie et au Maghreb. Les gens criaient Allaho Akbar, mort aux Etats-Unis, mort à Israël, et réclamaient la chute de ces régimes despotiques.
Les pays européens et les Usa ont tout d'abord cherché à protéger leurs mercenaires dans la région puis voyant que rien ne pourra les sauver, ont fait un volte face et ont abandonné leurs amis pour "se tourner" vers les peuples. Insistant sur les problèmes économiques et le manque de liberté, ils leur ont alors lancé les bouées de secours de la démocratie libérale et du système capitaliste.
Cette politique n'a pas été appliquée partout, au Bahreïn par exemple, au Yémen et en Arabie saoudite, c'est le boycott médiatique qui a été choisi étant donné le contexte culturel et religieux de ces deux pays, avec le soutien inconditionnel aux dictateurs Abdoullah Saleh et Ale Khalifa dont la disparition conduira infailliblement le pays à l'instauration d'un gouvernement islamique et à une alliance avec la République islamique d'Iran.
En Libye quand il sont vu que Kadhafi n'avait plus aucune chance, ils sont entrés en relations avec les révolutionnaires pour installer un de ses fils au pouvoir. Ils ont ensuite caché Kadhafi pendant deux mois mais quand ils ont compris qu'il s'agissait d'un pion inutile qui risquait de dévoiler certains secrets sur ses relations avec l'Europe et les Etats-Unis, ils l'ont abandonné comme Ben Laden et ont organisé sa disparation.
Avec la disparition de Kadhafi, le dossier de Moussa Sadr restera peut-être définitivement dans l'ombre ne laissant pas comprendre sur l'ordre de quels services secrets, Kadhafi l'a emprisonné ou tué.
Les échecs successifs de la "diplomatie occidentale" l'ont poussé à abandonner la gestion des révolutions au profit du détournement des révolutions.
L'idée leur est venue d'étendre ce mouvement en Syrie qui est à la tête de la résistance contre le régime sioniste, et de permettre la réalisation des objectifs du régime sioniste. Ils ont tout fait pour simuler en Syrie les mêmes mouvements que dans les autres pays arabes, pour profiter de la situation.
Les chaines satellitaires et les réseaux sociaux sur internet ont été mobilisés pour affaiblir le gouvernement de Basher Asad et exagérer l'importance des mouvements populaires comme ils l'avaient fait en Iran en 2009.
Cependant les slogans lancés lors des manifestations en Syrie, étaient très différents des slogans des autres pays arabes. Aucune prière en commun n'a été observée et aucun cri d'Allaho Akbar ni aucun slogan contre le régime sioniste ou les Etats-Unis n'ont été entendus mais au contraire, des slogans contre l'Iran et le Hezbollah, et de soutien à l'Occident, et les ''manifestants'' ouvraient le feu sur les passants !
Les syriens se sont distancés très vite de ces saboteurs et ont organisé des manifestations immenses de soutien à Basher Asad, déjouant ainsi les complots sionistes et américains.
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