Un jour après les déclarations du porte parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, les défenseurs des droits de l'homme au Bahreïn ont condamné cette décision et Maryam Al Khadjeh, dans un message sur twitter, a critiqué les Etats-Unis pour leur indifférence à la situation des prisonniers politiques au Bahreïn.
Les dirigeants américains au mois d'octobre dernier, avait annoncé l'interruption des ventes d'armes au Bahreïn, décision qui avait été mise en doute par une enquête du congrès.
Après la visite de Salman ben Hamad al-Khalifa, nouveau Premier ministre du Bahreïn, à Washington, les Etats-Unis ont décidé de reprendre leurs ventes d'armes au Bahreïn. Bien que Victoria Nuland ait déclaré que ces armes ne serviront pas à la répression des dissidents, certains représentants du congrès ont manifesté leur opposition.
Patrick Lihi, sénateur démocrate opposé à cette décision, a déclaré qu'il existait des intérêts communs entre les Etats-Unis et le régime du Bahreïn mais que l'expérience avait montré qu'il valait mieux soutenir les revendications du peuple bahreïni.
"La vente d'armes au régime bahreïni, renferme un mauvais message pour les gens du Bahreïn. Le gouvernement bahreïni doit respecter les revendications légitimes du peuple et demander des comptes aux responsables des arrestations, des tortures et du massacre des manifestants", a-t-il dit.
Le sénateur démocrate Ran Waidan, a déclaré que la vente d'armes au Bahreïn était la pire chose que les USA pouvaient faire en ce moment et que la situation n'avait en rien amélioré dans ce pays.
Les membres du congrès américain il y a 7 mois, avait proposé une suspension des ventes d'armes au Bahreïn qui s'élevaient à 53 millions de dollars, jusqu'à l'amélioration de la situation des droits de l'homme dans ce pays précisant que l'aide des Etats-Unis aux gouvernements qui répriment leur peuple était immorale et n'était pas dans l'intérêt des Etats-Unis ni de leur sécurité.
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