Ce bâtiment construit par le sultan Salih Najm al-Din Ayyub, l'un des rois ayyoubides, en 1249, est le dernier bâtiment ayyoubide de la mosquée Al-Aqsa, et était destiné à la tenue des réunions judiciaires.
Le sultan Saleh Ayoub, le dernier roi des Ayyoubides, était appelé « Le deuxième libérateur de Quds ». Son père, le sultan Kamel, est celui qui a livré Jérusalem aux croisés, dans le cadre des accords de Jaffa, un accord conclu en 1229 entre Frédéric II et le sultan Kamel Ayyoubide. Selon cet accord, la paix est établie entre les deux parties pour 10 ans, et Frédéric II acquiert Jérusalem, Nazareth et Bethléem ainsi que les agglomérations qui se trouvent sur la route.
Certains disent que ce dôme porte le nom d'un des cheikhs qui était l'imam de la mosquée. D'autres disent que cet endroit porte le nom de l'émir Musa bin Hasan al-Hadbani, qui a supervisé la construction du portique ouest en 737 de l’hégire, qui s'étendait de Bab al-Salsalah à Bab al-Maghraba.
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Il existe d'autres récits qui disent que Najm al-Din Ayyub, le dernier roi des Ayyoubides, a donné à ce dôme, le nom du prophète Mussa (as).
Le dôme du Prophète Mussa (Moïse) (as), supporté par une structure octogonale, surplombe un bâtiment de 49 mètres carrés, à 6 fenêtres. Le juge Mujir al-Din Hanbalite utilisait le bâtiment pour tenir des audiences à la fin de l'époque mamelouke. À l’époque ottomane, le Majlis Sama se tenait à cet endroit et de nombreux manuscrits y étaient rédigés.
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En 2024, ce bâtiment connu comme le premier centre coranique en Palestine, a retrouvé son ancien usage de centre d'enseignement du Coran, et des cours de mémorisation et de récitation y sont organisés.