Les faits remontent au printemps de l’année précédente, lorsqu’il avait créé un groupe de discussion en ligne avec dix camarades de classe dans un lycée de la région de Stockholm.
Dans ce groupe privé, le jeune homme avait tenu des propos racistes contre les non-Blancs, appelé à tuer des musulmans, partagé des images de croix gammées et des contenus issus de sites néonazis.
Il avait également griffonné dans un carnet des slogans tels que « Les Suédois d’abord », des dessins liés à des fusillades de masse et des messages à caractère raciste contre les migrants.
Lors de son arrestation, il possédait des documents de propagande du groupe « Garçons blancs de Stockholm », lié à l’organisation d’extrême droite Active Club Suède. La police a aussi noté son adhésion à des théories complotistes comme le « grand remplacement ».
Alertée par un élève, l’école a transmis un rapport officiel. Le tribunal l’a condamné à 30 heures de travaux d’intérêt général, sans possibilité d’appel. Par l’intermédiaire de son avocat, il a affirmé avoir renoncé à toute idéologie extrémiste.