Selon Telex Press, Peralta risque une peine de trois ans et demi de prison pour avoir diffusé des discours haineux et incité à la violence. Les autorités l’accusent d’avoir porté atteinte aux droits fondamentaux des communautés visées et d’avoir alimenté des stéréotypes discriminatoires, en violation des lois espagnoles sur l’incitation à la haine.
La prévenue doit comparaître jeudi prochain devant le tribunal régional de Madrid. Parmi les charges retenues, elle aurait utilisé son compte sur les réseaux sociaux pour appeler à des manifestations contre l’ambassade du Maroc à Madrid, publiant des slogans tels que « Stop à l’invasion » et « Le Maroc est un pays terroriste ».
Elle aurait également organisé des rassemblements illégaux dénonçant l’immigration marocaine comme une « invasion démographique » menaçant l’identité espagnole et appelant à lutter contre une prétendue « menace islamique ». Cette affaire relance le débat sur la montée de l’extrême droite et le racisme en Espagne.