Fondée en 1953 comme institut d’études religieuses, l’université s’est développée au fil des décennies. Elle devient officiellement une université en 1974, avec une consolidation de ses structures actuelles durant le règne du roi Khaled ben Abdelaziz en 1982. Elle comprend aujourd’hui 65 établissements en Arabie saoudite, ainsi que trois instituts à l’étranger : au Japon, en Indonésie et à Djibouti.
Sa bibliothèque conserve près de 9 000 manuscrits originaux, acquis à l’étranger ou offerts par des érudits, princes et intellectuels. À cela s’ajoutent environ 15 000 copies de manuscrits sur microfilm, désormais tous numérisés.
Ces manuscrits, appelés makhṭūṭāt, sont des copies anciennes écrites à la main par les savants du passé. Plus de 500 microfilms documentent des ouvrages islamiques rares, dont certains exemplaires uniques comme une version du Sahih al-Bukhari absente des grandes bibliothèques de pays comme l’Égypte, la Syrie ou le Maroc.
Les images de ces manuscrits, obtenues par microfilm ou disque dur, portent sur divers domaines des sciences islamiques.
Les chercheurs peuvent consulter le catalogue en ligne de la bibliothèque via le site de l’université, en recherchant les ouvrages par auteur ou par sujet. Cette plateforme offre ainsi un accès précieux à un patrimoine manuscrit islamique mondialement reconnu, préservé et désormais disponible en format numérique.