L’organisation dénonce notamment les manifestations organisées à Torre Pacheco (Murcie), marquées par des slogans haineux proférés par des groupes d’extrême droite, ainsi que l’attaque et l’incendie d’une mosquée en Catalogne.
Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, la FEERI condamne «sans nuance» ces incidents, les qualifiant de graves atteintes à la paix sociale et aux principes de l’État de droit. «L’agression contre un lieu de culte est aussi une agression contre la dignité de toute une communauté», souligne la fédération.
Inquiète d’un climat de plus en plus hostile envers les minorités, elle alerte sur la montée de discours de haine visant à «diviser et désigner des boucs émissaires», dans un contexte tendu. «L’instrumentalisation du chagrin et de la peur par des extrémistes ne peut avoir sa place dans une démocratie», insiste le texte.
La FEERI lance un appel à la responsabilité collective et au respect entre citoyens. Elle s’adresse également aux autorités — locales, régionales et nationales — pour demander un renforcement de la sécurité autour des lieux de culte et dans les zones à risque. «Aucune communauté ne doit vivre dans la peur», martèle l’organisation.
Tout en exigeant l’ouverture d’une enquête rigoureuse pour identifier et sanctionner les auteurs de ces actes, la fédération réaffirme son engagement en faveur des valeurs démocratiques, du dialogue et de l’intégration. «Nous ne répondrons pas à la haine par la haine», affirme-t-elle, appelant à une réponse ferme, apaisée et tournée vers l’avenir.
Enfin, la FEERI se dit prête à collaborer avec les institutions, les médias et la société civile pour promouvoir un discours de respect, d’inclusion et de justice.
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