Selon le site lasemaineduroussillon, âgé de 41 ans, il était surveillé par les services de renseignement espagnols en raison de son adhésion à l’idéologie salafiste-wahhabite, considérée comme extrémiste par les autorités. Son expulsion découle d’une ordonnance émise en août 2023, dans le cadre d’une politique de lutte contre la radicalisation.
Connu des forces de l’ordre, Azougah avait été interpellé à plusieurs reprises par la Guàrdia Urbana, les Mossos d’Esquadra et la Policia Nacional, notamment dans la région de l’Alt Empordà. Son profil a conduit les autorités à le considérer comme une menace pour la sécurité publique, justifiant ainsi son renvoi vers son pays d’origine.
Cette expulsion intervient dans un climat tendu en Espagne, où une commission d’enquête parlementaire analyse les circonstances des attentats de Barcelone et Cambrils en 2017. Certains indépendantistes catalans soupçonnent une implication des services secrets espagnols dans ces attaques. L’affaire Azougah s’inscrit ainsi dans une politique sécuritaire renforcée contre les courants fondamentalistes susceptibles de déstabiliser le pays.
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